programme 2011

Tommy Boy 30th Anniversary hier... Une très bonne soirée :

DJ set d'Afrika Bambaataa, ce ne sera pas le plus convaincant de la soirée. Bon son mais rien de surprenant. Vient ensuite Coolio. Son dégueulasse, un show assurée plus pas ses congénères que par Coolio lui même. Il a bien vieilli et m'a pas emballé. On pouvait craindre le pire pour la soirée mais le meilleur allait arriver. Quelques minutes après la fin de Coolio, arrive Prince Paul pour un DJ set. Ca y est, la soirée commence. Il chauffe la salle, des breakdance sont improvisés au milieu du Strav'. Après 30mn on enchaine sur Digital Underground, et là, c'est la première bonne surprise de la soirée. Un hip-hop teinté de blues et de jazz, propre, bref, un première claque. Nous avons eu le droit d'abord à un jam hip-hop jazz piano-platine-guitare puis une démonstration de turntabilsm de DJ Fuzz qui m'a vraiment scotché. 40mn éblouissante. Claude Nobs arrive à la fin du set en compagnie de Quincy Jones pour remercier le label Tommy Boys d'avoir pu créer un telle soirée. La suite de la soirée se passe avec House Of Pain et tous les musicos. Un son tranchant, fort que j'ai vraiment bien apprécié. Seul bémole, nous avons eu le droit à une chanson d'Everlast à la fin du set qui a coupé le bon élan dans la salle. Mais se sera pour mieux revenir avec Jump Around. Dernier groupe de la soirée, mais pas des moindres, Naughty By Nature. Et là, 2ème claque de la soirée. Ils commencent directement par chauffer la salle avec leur O.P.P et ne lâcheront plus l'ambiance jusqu'au final avec Hip-Hop Hooray et tous les protagonistes de la soirée. Alors que nous pensions la soirée fini, Claude Nobs décide d'intervenir et de demander de continuer encore le show de quelques minutes. Et à voir, il a décidé de se lâcher. Il nous balance quelques "pas" de hip-hop. Rien que pour voir Claude Nobs danser sur Naughty By Nature, cela valait la peine de venir... Et comme si cela ne suffisait pas, il invite les spectateurs à monter sur la scène. Ses sécus ont dû apprécié ! Bref, un final digne du MJF !

Citation :

Des bandes de jeunes ont affronté agents de sécurité et policiers durant les deux dernières nuits du festival.
suite de l'article

et bien sûr, faut faire le rapprochement avec le hip-hop

ben.......

Bon sinon passé une agréable soirée pour Black Dub, Lamb et Mogwai (en particulier pour les deux derniers) le mercredi ce qui fera que j'aurais fait deux mauvaise soirée à Montreux et deux bonnes pour ce qui est des concerts payants.

Par contre encore une fois le mercredi nous avions droit aux staff debout devant le premier rang ce qui est vraiment chiant (surtout quand ils mesurent deux mètres et ce mettent les uns à côté des autres pour pouvoir discuter....). Bref investir dans des barrières comme dans tout les festivals serait une bonne chose.... En plus quand c'est pas le staff qui nous emmerdent c'est les caméras.... Là aussi un système avec des caméras plus discrète seraient peut-être pas mal.

Donc entre ça et le son ignoble au Stravinsky (on ne va pas imputer à Montreux le concert de B.B. King ou il n'a fait que parler) ce fut un Montreux Jazz très mitigé pour moi cette année et j'ai passé de bien meilleures moment à Paléo par exemple.

gritche a écrit:

...j'ai passé de bien meilleures moment à Paléo par exemple.

Idem !

Une fois n'est pas coutume, je ne me manifeste qu'après la bataille. J'ai enfin rédigé des billets complets sur mon blog pour la première (petite) moitié du festival, mais pour les flemmards en résumé ça donne ce qui suit:

- Jimmy Cliff c'était sympa, mais la drogue, c'est mal.
- B.B. King est bien gentil, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus...
- Imany, simple et efficace. Quoique trop lisse.
- Aloe Blacc n'aime pas les pouffes qui montent sur scène.
- "Carmen" de Bizet au Palace, c'était vraiment bien!
- Les groupies de The Pretty Reckless portaient des soutien-gorges. Ouf.
- Melissa auf der Maur et Guano Apes ont bien dépoté!
- James Blake m'a fait bouffer des basses comme jamais. Mais je réécouterais bien tranquillement dans mon salon, c'était trop pointu pour le prendre si frontalement.
- Paolo Nutini a diminué la dose de whisky. Ou alors son seuil de tolérance s'est élevé.
- Ricky Martin était tellement pathétique que ce n'était même pas drôle...
- Trombone Shorty & Orleans Avenue, c'est LA révélation incontestable de la quinzaine!!! Un concert incroyable, il fallait y être pour le croire.

Et en plus de ceux que je viens de citer, je cause aussi des Skatalites, Raphael Saadiq, Olivia Pedroli, Laura Marling, Leon Russel, Dr John, Chaka Khan, Richard Bona & Raul Midon, Andreas Vollenweider & Friends, ...

gritche a écrit:

Par contre encore une fois le mercredi nous avions droit aux staff debout devant le premier rang ce qui est vraiment chiant (surtout quand ils mesurent deux mètres et ce mettent les uns à côté des autres pour pouvoir discuter....). Bref investir dans des barrières comme dans tout les festivals serait une bonne chose.... En plus quand c'est pas le staff qui nous emmerdent c'est les caméras.... Là aussi un système avec des caméras plus discrète seraient peut-être pas mal.

Sérieusement, j'encourage tout le monde à écrire au Jazz (aux infos ou carrément à la fondation) pour ce genre de truc.
L'absence de crash n'est absolument pas un problème de nombre insuffisant de barrière, mais c'est pour rendre le concert plus "sympathique". En effet, suivant les soirs, le public avait le droit d'avancer jusqu'à la scène en court de concert, mais devait reculer à nouveau pour le suivant. Donc la volonté était vraiment de faire plaisir aux gens qui paient très cher leur place. Or après avoir discuté avec bon nombre de mécontents, on a vu que c'était mal perçu... (et accessoirement ça a fait royalement ch*** le staff, qui était ainsi bloqué des heures durant à faire du (presque) surplace. Mais ça, ça n'est pas un argument recevable, lol).