Caprices 2013, 08-16.03.2013

Sigur Ros 8 a écrit:

+ The Weeknd le jour de Björk et Amon Tobin. Pas tout à fait le même style mais au vu de son concert à la Prima l'année passée, c'est un très bon choix.

+ Baxter Dury avant Portishead

Et surtout Leila le même soir que Björk !!!!!

Par contre je crains de plus en plus qu'ils fassent jouer Björk en même temps qu'Amon Tobin... Quelqu'un à une idée de quand sort les horaires ou si il y a un espoir qu'Amon Tobin joue après Björk ?

quelqu'un sait si un jour on aura les horaires ?
parce que c'est quand même dans 2 semaines...!

nico a écrit:

quelqu'un sait si un jour on aura les horaires ?
parce que c'est quand même dans 2 semaines...!

Ça serait effectivement pas mal... J’aimerais vraiment savoir ce qu’il en est pour Björk et Amon Tobin perso…

The Kills remplacé par Alice Cooper le 14 mars...

In Hiding a écrit:

The Kills remplacé par Alice Cooper le 14 mars...

Damn... Heureusement que je les avais vu au Paléo l'année passée.

Bon, bah on va se taper du hard rock grandguignolesque à la place... va falloir boire pour oublier, ça passera peut-être mieux... "School's out for Summer!"

normal, à 4 jours du début, de pas avoir les horaires...

nico a écrit:

normal, à 4 jours du début, de pas avoir les horaires...

Je pense qu'on les aura jamais... et ils ont même pas de mail de contact !

A propose de la soirée du 11 mars pour Björk, je voulais savoir si quelqun y allait en voiture depuis Genève et aurait 2 places de libre pour un aller-retour le jour même??? Nous participerions bien évidemment aux frais d'essence et nous sommes bien élevés. Il y a une navette qui fait le trajet, mais il faut attendre 2h du matin pour partir de Cran-Montana et arriver à Genève très tard. C'est toujours une solution mais si quelqun fait le trajet et aurait des places de libre dans sa voiture, ce serait bien plus pratique et sympathique.

nico a écrit:

normal, à 4 jours du début, de pas avoir les horaires...

L'année passée, j'ai couvert l'événement en tant que blogueur et les horaires sont sortis le premier jour du festival...
Je rappelle que ces gens-là ont organisé le concert de Radiohead.

Fishhead a écrit:

Je rappelle que ces gens-là ont organisé le concert de Radiohead.

CQFD

http://www.caprices.ch/multimedia/docs/2013/03/grille_horaire.pdf

Ben mieux vaut tard que jamais...

Sinon en ce qui me concerne ces horaires sont juste parfait !

Le lundi pouvoir enchaîne Leila, Björk et Amon Tobin c'est juste le pied géant

Le mardi aucun soucis pour voir Portishead et Model 500 !

Sinon quelqu'un aurait une idée de qui pourrait être le "surprise guest" du dimanche soir dans The Tube ?

Cody ChesnuTT : concert plein d'énergie, génial ! Moi qui normalement n'aime pas trop la soul, là, il m'a scotché...

Nas : j'avais peur d'avoir un concert bling-bling, il n'en fut rien. Très bon concert de hip-hop, nickel.

Fatboy Slim : vu 20 mn, comme d'hab, ça ressemble à ça : un mec qui lève les bras \o/, et son ordi qui cale les chansons. Bref, euuuh... non, comme à Paléo !

DJ Shadow : Il nous a bien mis dans l'ambiance en commençant par se foutre de la gueule de Fatboy : "I don't have a laptop. This is live." Et c'était ENORME. Se jouant des styles de musique, il a été nous cherché des sons les plus inconnus. Mais que c'était bon. Malheureusement, le public a vite déserté la place...

Nemo a écrit:

en commençant par se foutre de la gueule de Fatboy : "I don't have a laptop. This is live."

c'est triste ce que Fatboy Slim est devenu, ou est-ce que c'est ce qu'il a toujours été mais en produisant des bons albums ?

et donc le public a déserté alors qu'il est resté pour Fatboy Slim …

Nemo a écrit:

Cody ChesnuTT : concert plein d'énergie, génial ! Moi qui normalement n'aime pas trop la soul, là, il m'a scotché...

Nas : j'avais peur d'avoir un concert bling-bling, il n'en fut rien. Très bon concert de hip-hop, nickel.

Ca m'étonne pas ! Toujours tip top les deux !

twix a écrit:

et donc le public a déserté alors qu'il est resté pour Fatboy Slim …

Plein a craqué pour Fatboy ouais... Surement que DJ Shadow était trop obscure. Il nous a juste claqué Organ Donor à la fin...

Annulation de Kavinsky, pour des raisons "promotionnelles".

Source

j'ai passé 20 minutes avec Leila au check-in British Aiways cet après-midi, vraiment cool la miss !
Elle était pas trop satisfaite de son concert (surtout à cause de son matos qui est "rubbish" selon elle)
Sa table de mix est tellement énorme (et lourde) qu'il a fallu mon autorisation pour l'accepter sur le vol..
Mais sinon elle a beaucoup aimé Caprices, le cadre etc..

Citation :

La nouvelle vient de tomber : les américains The Killers, dont le concert était prévu ce mercredi 13 mars, sont contraints d'annuler leur live en raison des intempéries qui ont bouleversé le trafic routier.

Suite à d’importantes chutes de neige il y a eu une interdiction de rouler hier, ce qui a retardé l’acheminement du groupe et du matériel et de ce fait provoqué l’annulation de leur concert prévu au Zénith de Paris hier soir.
Cette interdiction a été levée ce matin mais elle intervient trop tard pour permettre au groupe de rejoindre Crans-Montana dans les délais. Le concert est donc annulé.
Il va sans dire que le Caprices Festival est conscient de la déception que cette annulation va provoquer et il se voit désolé de l'annoncer à la dernière minute.
Face à l'impossibilité de trouver un remplaçant à The Killers dans un délai si court, et afin de pallier à ce désagrément, le Caprices Festival se propose de rembourser les billets aux personnes qui le souhaitent.

Par ailleurs, ce soir, le festival ouvrira exceptionnellement ses portes gratuitement à tous les festivaliers qui pourront notamment voir sur la scène The Tube : The Spinto Band, DJ Sebastian et 2manydjs.
Show must go on !

Mathemagic Melon a écrit:

Elle était pas trop satisfaite de son concert (surtout à cause de son matos qui est "rubbish" selon elle)

J'étais pas trop satisfait non plus... ces transitions étaient vraiment mal foutues et le son 10 fois trop fort !

Nemo a écrit:

Mathemagic Melon a écrit:

Elle était pas trop satisfaite de son concert (surtout à cause de son matos qui est "rubbish" selon elle)

J'étais pas trop satisfait non plus... ces transitions étaient vraiment mal foutues et le son 10 fois trop fort !

Oui, pas adoré non plus. En revanche, Björk!

Bien apprécié the Weekend aussi. Pas mon type de musique, mais c'était un très bon concert j'ai trouvé et il a d'excellents musiciens!

Amon Tobin, belle claque visuelle et musicale. Mais j'aimerais vraiment voir ce show assis une fois.

Nemo a écrit:

Mathemagic Melon a écrit:

Elle était pas trop satisfaite de son concert (surtout à cause de son matos qui est "rubbish" selon elle)

J'étais pas trop satisfait non plus... ces transitions étaient vraiment mal foutues et le son 10 fois trop fort !

Je l'ai découverte en première partie de Björk au Zenith la semaine passée et ce fût un supplice. Ceci dit, ça tient plus du genre musicale auquel je n'accroche pas particulièrement qu'à autre chose.

Article paru dans Le Temps hier.

Citation :

MUSIQUE Mercredi13 mars 2013
Björk, élémentaire avant-garde
Jonas Pulver
(N.D)

La barde islandaise s’est produite lundi à Caprices, avant le sorcier électronique Amon Tobin. Deux propositions expérimentales, mais rassembleuses



Elle vient sur scène avec des cheveux fous comme la flamme, faire face aux voix aqueuses d’un chœur intégralement féminin. Plus haut, de curieuses orgues de bois mélangent leurs souffles. Et puis les rythmiques, mi-synthétiques mi-acoustiques, font gronder des sous-sols de pierres lourdes, quelque part entre les plaques tectoniques. Le feu, l’eau, l’air et la terre. Quatre éléments, pour une éternelle prêtresse des lendemains musicaux. Lundi au Caprices Festival de Crans-Montana, Björk déployait sa pop qui n’en est pas vraiment une, essaimait ses refrains en quinconce, instinctifs mais jamais intuitifs. La chanteuse se veut comme la nature: familière, imprévisible. Depuis toujours, c’est sa force et son artifice.

Björk, 47 ans, s’est constituée en référence; son nom appartient à cette galaxie d’artistes (Thom Yorke, David Bowie) qui gravitent exactement entre les orbites du populaire et de l’expérimentation. Chacune de ses apparitions prend des dimensions prophétiques. Peut-être le parterre de Caprices n’était-il pas plein à craquer lundi soir, peut-être le public avait-il l’écoute calme de l’âge mûr plutôt que les embardées de l’adolescence, mais la simple présence de l’artiste suffit à donner un crédit particulier à cette dixième édition du festival.

Oui, l’Islandaise possède une présence de rock star, une puissance rentrée, travestie en vulnérabilité, qui captive les foules au creux de quelques vocalises suspendues. Ce qui frappe, c’est la frugalité du dispositif instrumental. Un percussionniste règne sur un monde de cloches et de marimbas. Quelques synthétiseurs et un ordinateur prêtent leur force de frappe en renfort. Mais c’est surtout l’impressionnant travail d’entrelacs du chœur, serti de paillettes couleur d’étang, qui donne sa consistance à l’ensemble, dont l’esthétique délicate et souple découle directement du dernier album studio de la chanteuse, Biophilia. Un univers porté par des visuels vidéo hautement organiques, dans lesquels les cellules font chanter leurs mitochondries, les champignons croissent comme des chorégraphies, et les lunes jouent les gyrophares.
Le plus beau, ce sont ces moments où les voix de femmes forment des nuées irradiantes («Isobel»), ces passages dans lesquels Björk dépose son timbre nu, encore et toujours enfantin, sur des basses telluriques («Crystalline»), ou encore la réinterprétation de quelque tube d’avant au gré de l’instrumentarium de Biophilia («Pagan Poetry»).

Et puis il y a ces instants symboliques, pendant le hit «Joga», qui voient la vidéo originale plonger dans le corps de Björk et rejoindre une île intérieure à grand renfort d’images de synthèse, ou ces serpentins d’ADN tournoyants en trois dimensions, extraits du récent «Hollow». Loin des robots cliniques de «All is full of love», Björk s’invente en icône post-science-fiction, réconciliant dans son avant-gardisme nature et technologie, voix et sampling, acoustique et électronique. Une manière de se rendre pointue autant qu’accessible, et peu à peu intemporelle.

L’esthétique développée par le DJ et producteur brésilien Amon Tobin est plus immédiate. Son live show, baptisé Isam 2.0, développe le matériel de l’album éponyme dans une expérience audiovisuelle sans pré cédent. Sur scène, des projecteurs habillent de vidéos et d’animations un imposant assemblage de cubes, transformant leurs surfaces en machineries mécaniques, vaisseau spatial et autres Tetris tourbillonnant.

La vitesse et la qualité du mapping ébouriffent jusqu’à l’hypnose, répondant à des convulsions sonores d’obédience dubstep. Un fantasme geek ultime, même si on peut regretter le côté tapageur prôné par Tobin, qui laisse passablement de côté la poésie déglinguée qu’il donne à entendre sur ses disques. L’artiste, vêtu d’une combinaison de cosmonaute, se montre parfois à l’intérieur du cube principal, lors d’apparitions un brin désuètes face au déluge de photons qui bombardent la scène. Fallait-il vraiment une présence humaine au sein de cette performance, essentiellement automatisée et numérisée?